Vol 901 Air New Zealand

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Vol 901 Air New Zealand

2000002982373Crash du vol 901 Air New Zealand sur le mont Erebus.

Le 28 novembre 1979. À l’origine, le vol 901 affrété par Air New Zealand, au départ d’Auckland, devait être un vol touristique magique de 12 heures, dévoilant aux 237 passagers les beautés de l’Antarctique : l'Île Ross et le mont Erebus ou le Pôle Sud magnétique et le glacier Ninnis, selon les conditions météo.

Décollage

Malheureusement, quelques heures après le décollage, il ne restera que des débris du DC-10 sur les flancs du mont Erebus et une lourde perte humaine : 257 personnes ayant trouvé la mort.

Enquête

L’enquête révélera que l’origine du crash réside dans un mauvais plan de vol, datant de plus d’un an, conjugué à une visibilité réduite ou blanc dehors, ne permettant pas de distinguer les nuages de la neige des montagnes.

Accident

Depuis l’accident, la zone est protégée par respect pour les personnes dont c’est la dernière demeure. Le crash mettra un coup de frein provisoire aux vols de ce type en Antarctique, dont le Chili avait été le précurseur en 1956.

Avion

L'avion, un DC-10, était parti d'Auckland en direction de l'Antarctique afin d'effectuer un vol touristique soit du pôle Sud magnétique et du glacier Ninnis, soit de l'île de Ross.

Conditions 

En fonction des conditions météorologiques rencontrées sur place pour finalement revenir se poser en Nouvelle-Zélande après une douzaine d'heures de vol.

Buffet 

Dans l'appareil, un buffet était mis à disposition des passagers qui pouvaient se déplacer librement afin de rechercher les meilleurs points de vue, pouvaient rendre visite au personnel de navigation dans la cabine de pilotage et bénéficier de commentaires de spécialistes de l'Antarctique.

2000002982373Crash du vol 901 Air New Zealand sur le mont Erebus.

Vol 

Le vol se déroula sans encombre au-dessus de l'océan Pacifique Sud, puis de l'océan Austral : à une altitude de croisière de 35 000 pieds (environ 10 700 mètres), les passagers observèrent les premiers icebergs à l'approche de l'Antarctique. 

Contact

Ayant établi le contact avec la station de navigation aérienne de McMurdo, la seule dans ce secteur, qui l'informa des conditions météorologiques, quelques nuages dont la base se situait à une altitude de 2 000 pieds (environ 610 mètres) et une visibilité de quarante mille.

Commandant

Le commandant de bord décida de mettre cap sur l'île de Ross afin d'observer le mont Erebus. 

Mer 

Arrivés au-dessus de la mer de Ross, l'avion reçut l'autorisation de descendre à une altitude de 18 000 pieds (environ 5 500 mètres). Poursuivant sa descente.

Guidage 

Le commandant demanda un guidage radar à la station McMurdo, afin de traverser la couche nuageuse, mais l'avion n'apparaissait toujours pas sur les écrans de la station de navigation. 

Dernier

Le dernier contact avec l'appareil fut établi lorsque celui-ci se trouvait à une altitude de 6 000 pieds (environ 1 830 mètres), toujours au-dessus des nuages. 

Aucune 

N'obtenant aucune réponse malgré de nombreux appels, des équipes aériennes de recherche survolèrent l'île de Ross et retrouvèrent les restes de l'appareil onze heures après le dernier contact à 12 h 56. 

Erebus 

Ces derniers se trouvaient à une altitude de seulement 1 500 pieds (environ 460 mètres), sur le flanc du mont Erebus au nord de la station de McMurdo et sans aucun survivant.

Commission 

La commission d’enquête publie son rapport d’enquête le 12 juin 1980. Les pilotes sont mis en faute par le nom respect de l’altitude minimale de 1 800 ft exigée par le contrôle. Mais un autre facteur est mis en avant : une illusion d’optique appelée Whiteout tirée de l’expression Blackout. 

Volcan

Le blanc de la neige qui recouvrait le volcan ne pouvait être discerné du blanc des nuages, ce qui explique que les pilotes n’ont pas vu le Mont. 

Enquête 

Mais à la demande du public une enquête est ouverte par un juge sur l’accident du DC10. Dans le rapport de la justice, les pilotes ne sont plus fautifs, mais les préparateurs des vols de la compagnie ont changé le plan de vol au dernier moment sans en avertir l’équipage de l’appareil. 

Compagnie

La compagnie est poursuivie en justice et doit verser une amende 120 000 $ N.Z en plus des indemnisations. À la suite du crash les vols scenics prirent immédiatement fin après le crash.

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