Crash : vol 111 de Swissair
Crash : vol 111 de Swissair
Matériaux récupérés: 126 554 kilos de matériel aéronautique, représentant 98 pour cent du poids structurel de l’appareil.
Le 2 septembre 1998 parti de l’aéroport international John F. Kennedy de New York, à destination de Genève, en Suisse, avec 215 passagers et 14 membres d’équipage.
Odeur
À 1 h 10 min 38 s, environ cinquante-deux minutes après le décollage, le copilote signale une odeur inhabituelle dans le poste de pilotage et aperçoit un peu de fumée derrière son siège.
Commandant
Vingt-huit secondes plus tard, le commandant de bord lui demande de se lever pour inspecter la partie arrière du poste de pilotage, près de la cloison. Au bout de quinze secondes, le copilote indique qu'il n'y a plus rien « là-haut » et retourne directement vers son siège.
Hôtesse
À 1 h 12 min 6 s, le commandant demande à une hôtesse de l'air de la première classe de venir à l'intérieur du cockpit, après y être entrée, elle indique au commandant qu'elle sent effectivement quelque chose dans le poste mais qu'aucune odeur n'est présente dans la cabine.
Tard
Moins de trente secondes plus tard, le commandant, remarquant que la fumée n'est presque plus visible, demande à son copilote, « C’est le conditionnement d’air, n’est-ce pas ? », auquel ce dernier lui répond : « Oui ».
Recherche des débris du vol Swissair 111.
Climatisation
À ce moment-là, ils estiment qu'il s'agit très probablement d'une fumée provenant du système de climatisation, mais à 1 h 13 min 14 s, ils remarquent que de la fumée est de nouveau visible à l'arrière du cockpit et commencent à chercher des solutions pour un possible déroutement du vol.
Cokpit
Moins de quarante secondes plus tard, le dans le cokpit le commandant s'exclame « Cela ne va pas bien du tout là-haut ».
Appel
À 1 h, 14 min, 15 s, alors que l'odeur et la fumée redeviennent clairement perceptibles, les pilotes émettent alors un appel radio « pan-pan » à destination du contrôle de la circulation aérienne de Moncton, la station chargée du trafic aérien au-dessus de la province canadienne de la Nouvelle-Écosse.
Déroutement
Les pilotes demandent un déroutement a l'aéroport international Logan de Boston dans l'État du Massachusetts, qu'ils connaissent très bien, mais qui se situe à environ 300 milles nautiques (556 kilomètres) derrière eux.
Contrôleur
Finalement, ils décident d'accepter la proposition du contrôleur aérien de se dérouter sur l'aéroport international d'Halifax situé à 56 milles nautiques (104 kilomètres) devant eux.
Descente
À ce moment, les pilotes enfilent leur masque à oxygène et commencent la descente. À 1 h, 18 min, 17 s, le centre de Moncton transmet l'avion vers le contrôle de la circulation aérienne du terminal d'Halifax.
Altitude
Se trouvant à une altitude de 25 000 pieds (7 620 mètres) et autorisés par le contrôleur à descendre à 3 000 pieds (910 mètres), les pilotes demandent une distance de vol plus longue pour permettre à l'avion de descendre en toute sécurité et afin de préparer la cabine pour l'atterrissage.
Délester
L'équipage demande ensuite à délester du carburant pour réduire sa masse. Le contrôleur dirige alors l'avion vers le sud en direction de la baie de St. Margarets, où l'avion peut décharger du carburant tout en restant à moins de 40 milles nautiques (74 kilomètres) de l'aéroport. À 1 h, 24 min, 42 s, dix minutes après l'appel « pan-pan », les deux pilotes parlent en même temps sur la fréquence.
Memorial (Bayswater) pour Vol 111 Swissair, Peggys Cove, la Nouvelle-Écosse.
Atterrissage
« Il faut qu'on se pose tout de suite ». Or, à cette demande d’atterrissage d'urgence, le contrôleur aérien, Bill Pickrell, ne répond qu'un : « Swissair 111, encore quelques kilomètres, je vous suis ».
Requête
De fait, il n'a pas entendu cette requête au milieu des propos des deux pilotes, alors que plusieurs échanges sont en cours au sein de la salle de contrôle où il se trouve.
Raté
Ce raté l'obsédera pendant plusieurs années : « Je ne suis pas sûr d'être capable de décrire convenablement ce que j'éprouve, ce qui s'est passé ce soir-là, j'ai dû y repenser un bon millier de fois, est-ce que j'aurais pu faire davantage ?
Erreur
Est-ce que j'ai commis une erreur ? Est-ce que j'ai ma part dans ce qui est arrivé ? Mais, j'ai fini par comprendre que de toute manière, je n'aurais rien pu faire d'autres, tout ce qu'on pouvait faire, on l'a fait ».
Alimentation
Conformément à la check-list de Swissair en cas de fumée d'origine inconnue, l'équipage coupe l'alimentation électrique de la cabine.
Action
Cette action a pour conséquence notable d'éteindre les ventilateurs de recirculation d'air du plafond de la cabine, entraînant la propagation de l'incendie vers le cockpit et coupant bientôt l'alimentation du pilote automatique, à 1 h, 24 min 28 s, l'équipage informe Halifax qu'ils doivent « maintenant voler manuellement... ».
Urgence
Puis déclare une urgence. Dix secondes plus tard, les pilotes déclarent à nouveau : « … Et nous déclarons une urgence maintenant, Swissair 111 ». Il s'agit de la dernière transmission reçue Swissair 111.
Incendie
En conséquence de la propagation fulgurante de l'incendie, l'enregistreur de données de vol cesse de fonctionner à 1 h 25 min 40 s, suivi moins d'une seconde plus tard par l'enregistreur phonique.
La nouvelle compagnie Swiss reprend une partie de la flotte de MD-11.
Transpondeur
Le transpondeur de l'avion transmet brièvement des informations aux radars secondaires de 1 h 25 min 50 s à 1 h 26 min 4 s, heure à laquelle l'altitude de l'avion est de 9 700 pieds (2 950 mètres). Après cela, l'avion n'est suivi que par le radar primaire qui ne fournit pas d'informations d'altitude.
Panne
Dans les derniers instants, avant que les deux enregistreurs de vol ne cessent de fonctionner, de nombreux systèmes avioniques de l'avion tombent en panne.
Paroles
Le CVR capte quelques paroles du commandant de bord qui fait allusion à quelque chose qui brûle ainsi que du copilote indiquant que « tout est éteint de son côté », signifiant que tous ses instruments de vol ont cessé de fonctionner, à 1 h, 31 min 18 s UTC (22 h, 31 min, 18 s, l'avion percute l'océan à une vitesse estimée à environ 300 nœuds (555 km/h).
Sismographes
Confirmant ce chronométrage, des sismographes situés à Halifax et à Moncton enregistrent un événement sismique au moment où l'avion percute l'océan
Écrasement
L'écrasement est évalué à une force de 350 g, ce qui désintègre instantanément l'appareil et tue sur le coup toutes les personnes à bord.
Enquêteurs
les enquêteurs ont conclu qu’un incendie s’était déclaré lorsqu’un arc électrique, provenant du revêtement corrodé d’un fil, avait enflammé une couche d’isolation inflammable dans le plafond de l’appareil.
Feu
L’isolant métallisé de mylar a été un facteur important dans la propagation du feu. La Gendarmerie royale du Canada n’a trouvé aucune preuve de l’implication d’un engin explosif ou incendiaire dans le déclenchement de l’incendie. 215 passagers et 14 membres d’équipage. Les pilotes ont été exonérés de tout blâme.
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