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2018 : crash à l'aéroport de Scottsdale d'un Piper PA-24 Comanche

Le crash de Scottsdale.

Le 9 avril 2018 un pilote de ligne, l'élève-pilote et quatre passagers sont partis pour un combat à travers le pays avec le pilote de ligne occupant le siège avant droit, l'élève-pilote occupant le siège avant gauche et les quatre passagers occupant les deux rangées du milieu et deux sièges de la rangée arrière.

Commandes 

Qui manipulait les commandes ? Même si l'élève-pilote était assis en place gauche, l'enquête n'a pas permis de déterminer qui manipulait les commandes de vol au moment de l'accident.

Incapacité

Cause probable : l'incapacité de l'instructeur de vol à maintenir le contrôle de l'avion pendant la montée initiale en raison de la charge de l'avion au-dessus de sa masse brute maximale et au-delà des limites de son centre de gravité arrière. 

Puissance 

La puissance de sortie du moteur dégradée en raison d'une défaillance préexistante du ressort de soupape d'admission du cylindre moteur a contribué à l'accident, ce qui a encore réduit la capacité de montée de l'avion.

Entraînement

"On va bien on est juste en mode entraînement", des témoins et la vidéo de la caméra de surveillance de l'aéroport ont indiqué que les ailes de l'avion se balançaient pendant le départ et peu de temps après la rotation. 

Contrôleur

Le contrôleur demande si l'avion rencontre des difficultés ; d'après le contrôleur, le pilote a répondu, "on va bien. On est juste en mode entraînement".

Témoin

Un témoin a rapporté que le moteur faisait un bruit comme s'il ne développait pas assez de puissance, le dernier point de données radar enregistré indiquait que l'altitude de l'avion était d'environ 200 pieds au-dessus du sol. 

Caméra

Une caméra de circulation, située à environ 0,5 mille au nord-ouest de l'extrémité de la piste, a montré l'avion en rive gauche tournant à gauche. 

Virage

Au fur et à mesure du virage, l'angle d'inclinaison a augmenté et l'avion a commencé à descendre. Les ailes de l'avion étaient presque verticales avant que l'avion ne percute le relief. 

Incendie 

Un incendie post-crash s'en est suivi, les six personnes à bord ont été tuées lorsqu'il s'est écrasé sur un terrain de golf dans une banlieue de Phoenix peu après avoir décollé. 

Départ

Au moment du départ, l'avion pesait 135 livres au-dessus de sa masse brute maximale et était chargé à 2,22 pouces au-delà de la limite arrière de son centre de gravité (CG). 

Facteur

Le CG est un facteur important dans les performances de vol. Si le CG est trop en arrière, l'avion pourrait tourner prématurément au décollage et la stabilité longitudinale pourrait être réduite. 

Montée

Il est probable qu'au cours de la montée initiale, le pilote n'ait pas été en mesure de maintenir la vitesse, ce qui a entraîné une perte de contrôle.

Examen

L'examen du moteur après l'accident a révélé que le ressort de soupape externe d'admission du cylindre n° 3 était brisé. Les surfaces de rupture avaient des signatures compatibles avec la croissance de la fatigue avant la rupture.

Dommages

Les dommages superficiels observés sur les ressorts indiquaient que la rupture s'était probablement produite à un moment donné avant l'accident et n'avait pas été détectée.

Panne

Il est probable que la panne ait réduit la puissance disponible du moteur qui, bien que non-détectable lors des vols précédents, était plus critique avec la condition de surcharge du vol accidenté. 

Anomalie

Aucune autre anomalie antérieure à l'impact n'a été notée qui aurait empêché le fonctionnement normal du moteur et de la cellule.

Drogue

De la cocaïne, de la benzoylecgonine, a été trouvé dans les échantillons de sang de l'élève-pilote à des concentrations assez faibles ou non détectables ce qui indiquait une consommation passée et non immédiate de cocaïne.

Consommation

Bien que le moment de la consommation de cocaïne par l'élève-pilote n'ait pas pu être déterminé, la cocaïne a une demi-vie très courte, donc, à moins que l'élève-pilote ne soit un consommateur chronique, cette drogue aurait un effet négligeable après 6 heures. 

Ecstasy

De même, la détection d' (ecstasy) dans l'urine de l'élève-pilote, mais pas dans les échantillons de sang, indiquait une utilisation passée et non immédiate de cette drogue, ainsi, la consommation de l'élève-pilote n'a pas été un facteur dans cet accident.